Ce lexique a pour objectif de vous faciliter la compréhension de certains termes médicaux utilisés dans ce site.

Ablation :
Opération chirurgicale qui consiste à enlever un tout ou une partie d’un organe.
ADN ou Acide désoxyribonucléique :
L’acide désoxyribonucléique constitue la molécule support de l’information génétique héréditaire.
Affection :
Terme utilisé en médecine pour décrire tout état de maladie quelles qu’en soient les causes.
Allèle :
Chacune des versions possibles d’un même gène.
Ambulatoire :
Le malade ambulatoire est un malade qui est capable de se déplacer. Le traitement ambulatoire est un traitement appliqué en hôpital à des malades qui ne sont pas hospitalisés.
Analgésique :
Médicament qui calme ou supprime la douleur.
Antigène :
Molécule ou partie de molécule reconnue par le système immunitaire et capable de susciter une réponse de ce dernier; les antigènes les plus importants en transplantation d’organe sont les antigènes HLA.
Anticorps :
Protéines produites par les lymphocytes B activés (plasmocytes). Ils reconnaissent les antigènes et agissent sur eux en les immobilisant, les neutralisant ou les détruisant.
Anurie :
Absence de production d’urine, quelles qu’en soient les causes.
Apnée :
Arrêt plus ou moins long de la respiration, volontaire ou non.
Artère :
Vaisseau sanguin dans lequel circule le sang qui vient du cœur. Elle donne naissance à l’artériole et celle-ci au capillaire.
Artériographie :
Radiographie d’une artère après y avoir injecté un produit de contraste. L’artériographie se fait généralement en introduisant un cathéter au niveau d’une artère fémorale (pli de l’aine). Elle nécessite habituellement une hospitalisation d’une nuit. L’artériographie des artères rénales est toujours effectuée avant le prélèvement chez un donneur vivant.
L’artériographie aorto-iliaque est parfois réalisée chez le receveur avant d’effectuer une greffe, en vue d’en apprécier l’accessibilité si on soupçonne une artériosclérose.
Artérite :
Inflammation au niveau des artères (qui peut aussi atteindre les petites artères des reins, dans la maladie appelée: « polyartérite »).
Arthrite :
Inflammation au niveau des articulations.
Bassinet :
Réceptacle recueillant l’urine produite par le rein et donnant naissance à l’uretère.
Baxter :
Mot de jargon (en fait, marque commerciale) utilisé pour désigner une perfusion, le bocal ou le sachet à perfusion.
Biopsie :
Prélèvement à l’aiguille d’un très petit morceau de tissu pour l’examiner au microscope et poser un diagnostic. La biopsie des reins propres vise à déterminer le type de néphropathie; la biopsie du greffon est habituellement effectuée sans anesthésie locale pour affirmer le diagnostic de rejet.
Cathéter :
Petit tuyau souple, fin et stérile qui sert à injecter un produit ou à évacuer un liquide d’une cavité (par exemple la vessie) ou d’un conduit (par exemple une veine ou une artère).
Chromosome :
Élément présent dans les cellules vivantes, de forme caractéristique et en nombre constant (23 paires chez l’homme), localisés dans le noyau cellulaire.
Clamper :
Action qui consiste à fermer temporairement un conduit par pincement (par exemple un cathéter vésical).
Compatibilité :
Une fois déterminé le typage leucocytaire, on recherchera le rein le plus
compatible, c’est-à-dire offrant le plus d’antigènes HLA en commun avec le receveur (cette compatibilité s’exprime généralement en nombre d’antigènes en commun sur six antigènes déterminés)
Contusion :
Lésion interne, généralement bénigne, produite par un choc. Il n’y a pas rupture de la peau et pas nécessairement rupture de vaisseau sanguin.
Coronarographie :
Artériographie du réseau artériel du coeur, c’est-à-dire les artères coronaires; comme il y a trois artères coronaires principales, on parlera, en cas d’atteinte (le plus souvent par artériosclérose) de ces artères, d’une maladie d’un, de deux ou des trois vaisseaux.
Il s’agit, le plus souvent, de sténoses (c’est-à-dire de rétrécissements) qui peuvent aller jusqu’à l’occlusion complète (provoquant alors l’infarctus) : on peut les traiter par dilatation ou par pontage.
Cross-match :
Mise en présence, dans un tube à essai, de sérum du receveur avec des cellules du donneur potentiel: si le sérum du receveur contient des anticorps anti-HLA dirigés contre le donneur, les cellules du receveur seront attaquées et tuées, le cross-match sera dit positif et la greffe ne sera pas effectuée car elle serait rejetée; autrement dit, la négativité du cross-match est un pré-requis pour la greffe: ce test sera répété à votre arrivée pour être greffé.
CT scan (Computerized Tomography) ou tomographie computée ou encore tomodensitométrie :
Examen utilisant le même principe que la radiographie conventionnelle (c’est-à-dire rayon X) mais permettant de visualiser, avec davantage de précision et de définition, des coupes (« tomos ») ou tranches de tissus; on utilise parfois du produit de contraste; voir aussi scanner.
Cystectomie :
Intervention chirurgicale qui consiste à enlever tout ou partie de la vessie.
Cystite :
Inflammation (aiguë ou chronique) de la vessie, quelles qu’en soient la cause (le plus souvent, une infection par un microbe, qu’on traite par un antiseptique ou un antibiotique).
Cystographie :
Radiographie de la vessie; la cystographie rétrograde consiste à injecter du produit de contraste dans la vessie (par une sonde ou un cathéter introduit à travers la peau) afin d’en apprécier le volume, les parois, la fonction et l’existence éventuelle d’un reflux anormal d’urine dans les uretères.
Cystoscopie :
Examen qui permet de regarder l’intérieur de la vessie par l’introduction d’un endoscope ou fibroscope.
De novo :
Mutation spontanée.
Déshydratation :
Conséquence d’un manque important d’eau et de sel dans l’organisme, à la suite p.ex. de perte par diarrhées ou transpiration et/ou à une insuffisance d’apports. La déshydratation peut avoir pour conséquence une élévation du taux d’urée et de créatinine (par défaut de perfusion du rein), réversible par la correction de la déshydratation. La réhydratation consistera tout simplement à ingérer ou à perfuser de l’eau salée.
DFGe :
Débit de Filtration Glomérulaire estimé. Technique permettant d’évaluer la fonction rénale afin notamment d’ajuster les dosages médicamenteux. Cette valeur permet de quantifier l’activité du rein.
Drain :
Tuyau souple qui permet de retirer un liquide (par exemple un épanchement pleural) ou un gaz (par exemple de l’air dans la plèvre) d’une cavité ou d’un conduit de l’organisme.
Dyspnée :
Inconfort pulmonaire d’origine cardiaque, pulmonaire ou générale.
Dysurie :
Difficulté à vider la vessie (on doit attendre ou pousser) par exemple à cause d’une hypertrophie de la prostate.
Échographie :
Méthode d’exploration d’un organe du corps par une image obtenue aux ultrasons; cet examen est totalement indolore.
Électrocardiogramme ou ECG :
Enregistrement graphique de l’activité électrique du cœur dans le but de vérifier son état de fonctionnement; l’examen est totalement indolore.
Électroencéphalogramme ou EEG :
Enregistrement graphique de l’activité électrique du cerveau dans le but de vérifier son état de fonctionnement; l’examen est totalement indolore.
Électromyogramme ou EMG :
Enregistrement graphique de l’activité électrique d’un ou de plusieurs muscles dans le but de vérifier leur état de fonctionnement; cet examen peut être un peu désagréable étant donné la nécessité de planter de fines aiguilles dans les muscles étudiés.
Endocrinologie :
Branche de la médecine qui étudie l’anatomie et le fonctionnement des organes secrétant des hormones et leurs maladies (par exemple, pancréas « l’organe », insuline « son hormone », et diabète « sa maladie »)
Endoscope :
Instrument rigide qui permet de regarder à l’intérieur d’un conduit ou d’une
cavité de l’organisme (par exemple, l’œsophage et l’estomac « œsogastroscopie », le rectum « rectoscopie », les bronches « bronchoscopie »). Il permet également de prendre des photos, des films et de faire des prélèvements.
Épreuve d’effort :
Permet de mesurer la réponse du cœur à un effort physique. On enregistre soit l’activité électrique de votre cœur par l’ECG, soit l’image scintigraphique du cœur, soit les deux pendant que vous pédalez sur une bicyclette ergométrique. Il vous faudra ôter votre chemise. Vous aurez des électrodes aux chevilles, poignets et sur la poitrine. On vous demandera de pédaler sur le vélo le plus longtemps possible jusqu’à ce qu’on vous stoppe. Le médecin surveille de façon permanente l’ECG et l’on enregistre régulièrement votre tension artérielle. On observe les symptômes que vous pourriez présenter douleur thoracique, fatigue, étourdissement, le rythme cardiaque, …
Fistule artério-veineuse :
Elle est fabriquée volontairement par le chirurgien qui abouche (met en communication) une veine du bras dans une artère, ce qui a pour effet d’augmenter le débit à ce niveau et d’obtenir une dilatation veineuse importante et une augmentation de la résistance de la paroi de la veine (elle prend un aspect d’artère), pour permettre la pose ponctuelle de circuits de circulation extra-corporelle lors d’un traitement par Hémodialyse. La fistule possède l’avantage sur le cathéter (posé obligatoirement sur une grosse veine centrale) de permettre la cicatrisation entre les séances – et par conséquent moins d’entrée de germes.
Gène :
Unité d’hérédité contrôlant un caractère particulier. Cet élément génétique correspondant à un segment d’ADN ou d’ARN (virus), situé à un endroit bien précis sur un chromosome.
Glomérule :
Unité de filtration du rein; c’est à travers la membrane de filtration du glomérule que le sérum devient de l’urine « primitive ».
Glomérulonéphrite :
Inflammation (aiguë, subaiguë ou chronique) des glomérules; les glomérulonéphrites chroniques (dont il existe plusieurs variétés) résultent le plus souvent du dépôt dans les glomérules de substances anormales (par exemple des anticorps ou des complexes antigènes – anticorps) qui induisent une réaction inflammatoire pouvant conduire à la destruction progressive des glomérules et donc à l’insuffisance rénale.
Hématurie :
Présence de sang dans l’urine; l’hématurie peut être macroscopique (l’urine est rouge) ou microscopique (seul un examen au microscope permet de déceler une quantité excessive de globules rouges); l’hématurie peut provenir de n’importe quelle partie de l’appareil urinaire.
Hépatite :
Inflammation du foie le plus souvent due à un virus, soit le virus de l’hépatite A (bénigne, acquise par ingestion du virus, par exemple en buvant une eau contaminée, sans séquelle), soit celui de l’hépatite B (plus sérieuse, acquise le plus souvent par voie sanguine, pouvant conduire à la cirrhose; elle sévissait dans les centres de dialyse avant l’avènement des précautions et du vaccin), soit celui de l’hépatite C (acquise aussi le plus souvent par voie sanguine, pouvant également devenir chronique; il n’y a pas encore de vaccin).
Herpès :
Famille de virus comprenant:
– l’herpès simplex (« bouton de fièvre », herpès génital)
– l’herpès zoster (zona, varicelle)
– le virus Epstein-Barr, ou EBV (mononucléose)
– le cytomégalovirus ou CMV (fièvre, hépatite, pneumonie ..)
Ces virus, que beaucoup d’entre nous hébergent à l’état latent (c’est-à-dire sans en ressentir le moindre symptôme) peuvent se réactiver (c’est-à-dire se multiplier, envahir un organe et provoquer une maladie) à la faveur d’un traitement immunosuppresseur, le plus redoutable est le CMV; la période la plus critique pour l’infection à CMV est celle qui suit l’immunosuppression maximale (c’est-à-dire aux alentours de la sixième semaine post-greffe ou après un traitement de rejet aigu).
HLA :
Antigènes se trouvant à la surface des cellules (HLA veut dire « Human Leucocyte Antigen » parce que ces antigènes sont le plus aisément identifiés à la surface des leucocytes ou globules blancs) et qui ont un grand « polymorphisme » c’est-à-dire qu’il y a une très grande variété d’antigènes d’un sujet à l’autre. Ce sont eux qui sont donc reconnus par notre système immunitaire comme « étrangers » à la surface des cellules d’un greffon.
Ce sont eux qui sont identifiés (« typés ») quand on fait notre typage leucocytaire. Des anticorps contre les antigènes HLA (les anticorps anti-HLA) peuvent se former lorsqu’une personne a été en contact avec des antigènes étrangers (par exemple à l’occasion de transfusions, de grossesse ou de greffes antérieures); lorsque ces anticorps sont dirigés contre les cellules du greffon, la greffe ne peut être effectuée (le cross-match est dit positif); l’existence de ces anticorps est recherchée périodiquement (tous les 3 mois) chez le candidat à la greffe: on comprend qu’une grande quantité d’anticorps anti-HLA augmente la difficulté de trouver un greffon acceptable c’est-à-dire avec un cross-match négatif.
HTA :
Hypertension artérielle.
Hyalinose segmentaire et focale :
Variété de glomérulonéphrite; elle provoque un syndrome néphrotique parfois sévère.
Hyper :
Trop, excès
Hypertrophie :
Augmentation de taille, par exemple d’un organe.
Hypo :
Trop peu, manque
Hypotrophie :
Réduction de taille, par exemple d’un organe.
Immunosuppresseur :
Agent ou médicament visant à déprimer (ou à « supprimer ») la réponse immunitaire (normale) de l’organisme, c’est-à-dire sa capacité à rejeter, en le détruisant, tout antigène reconnu comme étranger (que ce soit un agent infectieux ou un organe greffé); le traitement immunosuppresseur vise donc à obtenir une tolérance de l’organe greffé. Les principaux immunosuppresseurs sont la cortisone, la ciclosporine, le tacrolimus, l’azathioprine et le cuzcophénolate.
Infection :
Présence d’un organisme infectieux (microbe, champignon, virus ou parasite) dans le corps.
Inflammation :
Réaction de l’organisme à une infection (les signes classiques par exemple d’une infection de la peau sont rougeur, tuméfaction et douleur).
Injection :
Introduction d’un liquide dans l’organisme par piqûre soit intramusculaire, soit intraveineuse, soit sous-cutanée (sous la peau), soit intradermique (dans la peau).
Insuffisance rénale :
Incapacité des reins à assurer leur fonction normale d’épuration, ce qui se traduit par l’élévation, dans le sang, du taux des substances dont les reins assurent l’élimination, telles que l’urée (taux normal : inférieur à 50 mg/dl) et la créatinine (taux normal : inférieur à 1,2 mg/dl). L’insuffisance rénale peut être réversible ou irréversible. Elle est dite terminale lorsqu’il est nécessaire de recourir à la dialyse (habituellement pour un taux d’urée supérieur à 300 mg/dl et/ou un taux de créatinine supérieur à 12 mg/dl); elle est dite préterminale à l’approche de ces taux (urée supérieur à 200 mg/dl et/ou créatinine supérieur à 8 mg/dl), habituellement lorsqu’on envisage la mise en place de la fistule artério-veineuse préparatoire à l’hémodialyse.
Intubation :
Introduction par la bouche ou le nez d’un tube flexible dans la trachée afin d’assurer le passage de l’air vers les poumons.
IRC :
Insuffisance Rénale Chronique.
IRM ou Imagerie par Résonance Magnétique :
Examen permettant d’obtenir des vues en deux ou trois dimensions de l’intérieur du corps.
IRT :
Insuffisance Rénale Terminale.
Jugulaire :
Veine située dans la région latérale du cou. Par extension, ce terme peut aussi désigner, en jargon, le cathéter et/ou l’acte qui consiste à placer une perfusion dans cette veine. L’hémodialyse peut être effectuée par cette voie.
Kyste :
Poche fermée et néoformée bordée par un épithélium (cellules juxtaposées formant un revêtement continu).
Lithiase :
Maladie désignant la formation d’un calcul ou pierre (lithos en grec) par exemple dans les voies urinaires.
Lymphocyte :
Variété de globule blanc de petite taille, possédant un noyau simple qui est l’acteur principal de la réaction de rejet cellulaire.
Miction :
Action de vider la vessie.
MRC :
Maladie Rénale Chronique.
Néphrectomie :
Intervention chirurgicale qui consiste à enlever le tout ou une partie d’un rein.
Néphrite :
Inflammation aiguë ou chronique du rein (terme assez vague). Voir glomérulonéphrite ou pyélonéphrite.
Néphron :
Unité structurale et fonctionnelle du rein, c’est-à-dire chaque glomérule, avec son appareillage, artériel, veineux et tissulaire. Il permet la formation d’urine. Chaque rein humain en contient environ 1 000 000, donc dans un corps humain on en compte près de deux millions.
Néphropathie :
Vient de néphron et de pathos (souffrance ou maladie) : désigne tout simplement une maladie du rein, quelle qu’elle soit. Elle peut être aiguë (évolution en quelques jours), subaiguë (évolution en quelques semaines ou mois), ou chronique (évolution sur plusieurs années). La néphropathie peut être héréditaire (transmise par un ou plusieurs gènes d’un ou des deux parents), congénitale (existant dès la naissance, héréditaire ou non) ou acquise (le rein étant sain à la naissance).
Névrite :
Inflammation aiguë ou chronique d’un ou de plusieurs nerfs.
Nutrition parentérale :
Fait de suppléer artificiellement à l’alimentation d’un patient par voie intraveineuse en évitant ainsi le circuit habituel de l’alimentation et de la digestion. Les solutions contiennent généralement du glucose, des acides aminés, des minéraux et des lipides. En fonction des besoins, il peut être additionné des vitamines, des électrolytes et des oligo-éléments. Les poches peuvent être administrées par voie centrale (si administration longue durée) ou par voie périphérique (si courte durée, inférieure 10 jours).
Nycturie:
Miction nocturne.
Œdème :
Accumulation de liquide entre les cellules d’un tissu, par exemple l’œdème des pieds (qui se traduit par un gonflement) ou l’œdème des poumons (qui se traduit par une courtesse d’haleine).
Oligurie :
Diminution anormale de la quantité d’urine produite par les reins.
Perfusion :
Introduction d’un liquide de façon continue et prolongée, en général dans une veine. Le liquide de perfusion peut contenir des sucres, des sels et/ou des médicaments. Les perfusions sont utilisées soit pour réhydrater, soit pour administrer des médicaments, soit pour alimenter le patient (nutrition parentérale).
Phlébite :
inflammation généralement aiguë d’une veine, causée par un microbe, une irritation, une cause chimique ou mécanique (par exemple cathéter) ou par manque de mouvement (par exemple phlébite des jambes en post-opératoire).
Pollakiurie :
fréquence excessive des mictions.
Polyurie :
émission d’une quantité anormalement abondante d’urine (par exemple à cause d’un diabète sucré mal équilibré ou d’une maladie rénale).
Produit de contraste :
les produits de contraste ont une opacité aux rayons X qui est différente de celle des tissus. Ils sont utilisés pour mettre en évidence (obtenir un « contraste ») l’image de la partie à radiographier.
Pyélonéphrite:
inflammation aiguë ou chronique, des cavités pyélo-calicielles et/ou de l’intersticium rénal due à une infection et/ou à un reflux vésico-urétéral; la pyélonéphrite chronique peut conduire à l’insuffisance rénale.
Pyurie :
Présence de pus (c’est-à-dire de globules blancs en quantité excessive) dans l’urine.
Redon :
Drain introduit dans une plaie opératoire, relié à un récipient sous vide d’air; on les enlève quelques jours après l’opération.
Rejet :
Réaction du système immunitaire contre un greffon; le rejet peut être à prédominance « humorale » (c’est-à-dire dû à l’attaque d’anticorps par exemple anti-HLA)
ou « cellulaire » (c’est-à-dire dû à l’attaque des cellules qui sont le plus souvent les lymphocytes). Le rejet peut être :
– hyper-aigu (survenant dans les heures ou les jours qui suivent la greffe): il est alors humoral et le plus souvent irréversible
– aigu (survenant le plus souvent au cours des trois premiers mois): il est essentiellement cellulaire et répond le plus souvent à un traitement anti-rejet (généralement de 10 jours, à base de cortisone ou d’anticorps anti-lymphocytaires)
– chronique (par la suite): il est très difficilement traitable; son mécanisme reste mal connu; il résulte parfois clairement d’une réduction excessive du traitement immunosuppresseur.
Le diagnostic du rejet aigu et chronique se fonde le plus souvent sur une biopsie.
Scanner :
Appareil de radiographie couplé à un ordinateur qui permet d’obtenir des images en coupe transversale (qui passe de l’avant à l’arrière) du corps. Voir tomographie computée.
Scintigraphie :
Méthode d’exploration qui consiste à introduire par injection un isotope (c’est-à-dire un atome émettant un rayonnement détectable) dans l’organisme. Les rayonnements de cet isotope sont captés par un appareil qui permet de former une image sur écran. Le but est d’étudier l’anatomie d’une région du corps et éventuellement son fonctionnement; par exemple le cœur peut être étudié par une scintigraphie au Thallium ou au MIBI (Methoxyisobutylisonitrile), le plus souvent à l’effort.
Sonde :
Tuyau plus ou moins gros, stérile ou non, qui sert à introduire ou retirer un liquide ou un gaz d’une cavité ou d’un conduit de l’organisme.
Sous-clavière :
Veine située sous les clavicules. Par extension, ce terme désigne également le cathéter et/ou l’acte qui consiste à placer une perfusion dans cette veine. La sous-clavière est la continuation de la jugulaire.
Stomatologie :
Branche de la médecine qui traite de la bouche, des dents et de leurs affections.
Symptôme :
Signe provoqué par un état de maladie.
Syndrome :
Ensemble de signes cliniques et de symptômes qu’un patient est susceptible de présenter lors de certaines maladies, ou bien dans des circonstances cliniques d’écart à la norme pas nécessairement pathologiques.
Syndrome néphrotique :
Ensemble des symptômes induits par une perte urinaire abondante (plus de 3 g par 24 heures) de protéine; les œdèmes en sont le symptôme le plus évident.
Systémiques :
Certaines maladies sont dites systémiques parce qu’elles atteignent, (simultanément ou successivement) plusieurs organes ou systèmes; les plus fréquentes sont les vasculites (ou maladies inflammatoires des vaisseaux, le plus souvent les petites artères – voir artérites) et le lupus.
Tensiomètre :
Appareil qui sert à mesurer la tension artérielle.
Tension artérielle :
Pression du sang dans les artères. Cette pression est le résultat de la force de
contraction du cœur et de la résistance que les artères opposent à l’écoulement du sang. La mesure comporte deux chiffres, une valeur maximale notée pendant la contraction du cœur (systole) et une valeur minimale correspondant au remplissage du coeur (diastole). La valeur est exprimée en mm de mercure (Hg).
Tomographie computée ou CT scan (Computerized Tomography) ou encore tomodensitométrie :
Examen utilisant le même principe que la radiographie conventionnelle (c’est-à-dire rayon X) mais permettant de visualiser, avec davantage de précision et de définition, des coupes (« tomos ») ou tranches de tissus; on utilise parfois du produit de contraste; voir aussi scanner.
Typage leucocytaire :
Détermination des antigènes HLA d’une personne par prise de sang : elle s’exprime par un chiffre pour chacun des six antigènes généralement recherchés (deux en locus A, deux en locus B, deux en locus DR; ainsi, on dira d’un individu qu’il est, par exemple A2, A6, B7, B37, DR1, DR3).
Uretère :
Long conduit reliant le bassinet à la vessie.
Urètre :
Canal reliant la vessie à l’extérieur (à ne pas confondre avec l’uretère).
Urologie :
Branche de la médecine qui traite du système urinaire, des organes génitaux masculins et de leurs maladies.
Vésical :
Qui a trait à la vessie.

Sources: Service de néphrologie de l’UCL et Wikipedia